Les modèles de la science fiction et l'avenir de l'homme dans l'espace

Sur Terre, l’atmosphère et le champ magnétique jouent le rôle de bouclier contre les radiations en provenance du Soleil et des étoiles. Les couches atmosphériques absorbent l’essentiel des particules secondaires générées par les impacts des rayons cosmiques qui bombardent la Terre et les lignes de force du champ magnétique écartent une bonne partie de ces rayons cosmiques primaires de la haute atmosphère. Cela permet à nous, humain, de ne pas être irradié fortement et en conséquent, cela permet de garder un ADN stable. Cependant, si nous vivions dans l’espace, nous se serions plus protéger contre ces radiations car il n’y aurait plus aucun bouclier protecteur comme sur Terre, si ce n’est la carlingue du vaisseau, mais qui ne serait certainement pas suffisante. Une étude a été menée par des chercheurs du Southwest Research Institute qui a démontré que lors d’un aller-retour entre Mars et la Terre, un homme reçoit une dose de rayonnement égale à celle acceptable en une vie toute entière. C'est plus qu'énorme !

Tout d'abord, les rayons cosmiques qui frappent l'atmosphère terrestre ont été découverts par le physicien autrichien Victor Frenz Hess. Les principales composantes de ces radiations sont les protons. Ces rayons cosmiques provoquent une pluie constante de particules qui atteignent le sol et créent des radiations qui affectent les astronautes durant de longs voyages spatiaux. Ce sont des particules à forte énergie qui bombardent la terre en permanence. Ils proviennent des supernovas, l'explosion des étoiles en fin de vie. Les ions de fer traversent alors le système solaire à près de 300000 km.s-1 , soit c. S'ils sont capables de traverser les blindages de la navette spatiale, ils peuvent facilement traverser les tissus, déchirer les cellules et fracasser les chaînes d'ADN, provoquant des mutations cellulaires et génétiques, quand ils ne le détruisent pas, lui et ses composants, leur portant un coup fatal en développant des cancers.

 

Or on sait que les radiations solaires, les UV (agent mutagène) peuvent provoqués des mutations ponctuelles au niveau de la séquence nucléotidique de l’ADN, ce qui peut entraîner la formation de cellule malade ou cancérigène ou encore on peut avoir également des mutations entraînant de nouvelles mutations. Le génotype est alors modifié. Or si le génotype est modifié, c’est ensuite une répercussion sur tout le phénotype qui peut avoir lieu. En effet si la mutation d’un nucléotide à thymine par exemple, provoque au niveau du phénotype moléculaire la création de protéines différentes, le phénotype cellulaire sera alors lui aussi affecté (lien entre les différents niveau du phénotypes), qui peut être, dit comme avant, une cellule malade ou cancérigène. Mais si le phénotype cellulaire change, le phénotype macroscopique va également être touché. En effet, la personnes risques d’avoir des symptômes, un cancer ou autre et cela peut entraîner la mort dans certains cas. L’irradiation continue au UV dans l’espace peut donc être mortelle pour l’Homme sachant que dans l’espace, la dose sera beaucoup plus grande que sur Terre, l’organisme pourrait donc ne pas résister.